Les hiéroglyphes sont un système d'écriture comportant d'une part des signes à valeur phonétique (que l'on nomme idéogrammes et phonogrammes), de l'autre des signes n'ayant qu'une valeur sémantique (que l'on nomme déterminatif) et qui servent à préciser le sens des mots auxquels ils sont joints.
Dans LOST, ils sont présents sur le compteur du Cygne, sur la porte de la pièce secrète de Ben ou encore sur un pilier du souterrain derrière la voûte de l'Orchidée.
Hiéroglyphes sur le compteur[]
La séquence de hiéroglyphes sur le compteur apparaît rarement. À ce jour ils ne sont apparus que trois fois lorsque le code n'a pas été rentré à temps (une fois dans un flashback de Desmond) et une quatrième fois dans le blog de Rachel Blake où ils sont reliés à l'équation de Valenzetti.
<hiero>S29 Z7 U29 G1 Z6</hiero>
Les hiéroglyphes du compteur se lisent très probablement :
- swd3 (prononcer soudja).
swd3 est un verbe caus 3-lit qui se traduit : mourir.
On aurait donc ici un avertissement, lancé aux habitants de la station, qui apparait lorsque ceux-ci n'ont pas rentré le code et appuyé sur le bouton à temps.
Autres traductions[]
- Au Comic Con et dans le podcast officiel de LOST du 31 juillet 2006, le producteur Damon Lindelof a traduit cette phrase par « underworld » (« monde souterrain »), celle-ci est désormais considérée comme la traduction officielle. Cependant, « monde souterrain » se traduit en Égyptien par dw3.t (Douat) et la graphie est totalement différente.
Remarques[]
Lorsque le compteur s'emballe on peut remarquer la présence d'autres hiéroglyphes dont ces deux la :
<hiero>A2</hiero> Homme assis, main à la bouche, signe A2, qui sert de déterminatif aux mots ayant un rapport avec le fait de boire, de manger ou de parler.
Ce signe a donc peut être un lien avec le ravitaillement.
<hiero>M17</hiero> Roseau fleuri, signe M17, se translittère j il a de nombreuses fonctions dans l'écriture hiéroglyphique dont celle d'exprimer la première personne du singulier, « je » ou bien de déterminer les mots « homme », « humains ».
Ces deux signes font également partie de l'ensemble des hiéroglyphes désignant Apophis, un dieu égyptien représentant la puissance originelle. []
Hiéroglyphes sur la porte secrète de Ben[]
Sur la porte on discerne au moins deux groupes de hiéroglyphes différents. Le premier se trouve en haut à droite et le second, plus important à gauche.
Note - Les symboles et leur interprétation ne sont pas officiels.
Groupe 1[]
Ceux à droite de la porte semblent être ceux-ci :
<hiero>R4 X4 R8</hiero>
Les hiéroglyphes se lisent donc ntr-ḥtp (avec antéposition honorifique de ntr) et se traduisent par : « Offrande divine ». Cette offrande est sans doute représentée par ce qui semble être un tas de nourriture en dessous des signes.
Groupe 2[]
Ceux à gauche de la porte sont les suivants :
<hiero>A26 S29 M17 N35 A24 W24 Aa27</hiero>
Les hiéroglyphes se lisent donc cš=s jn nḫt nw nd. La traduction la plus plausible pour le moment est : « Elle invoque par cette force la protection ».
Notes[]
On remarque la présence d'autres hiéroglyphes sur la porte et certains d'entre eux semblent être en relation avec le deuxième groupe de hiéroglyphes. Il semblerait cependant qu'ils aient été rajoutés par la suite ou, du moins, qu'il ne font pas partie de la phrase prévu initialement par Damon Lindelof comme tend à le prouver une vidéo sur la conception de la porte. Le cas échéant nous ne pouvons pas encore expliquer leur présence.
Hiéroglyphes sur un pilier de la chambre gelée[]
La chambre gelée où Ben se rend pour déplacer l'île est elle aussi ornée de hiéroglyphes similaires à ceux présent sur la porte secrète de Ben.
Hiéroglyphes sur le Temple[]
Des hiéroglyphes sont visibles sur le Temple, juste au-dessus de la cavité dans laquelle le Monstre entraîne Montand.
Hiéroglyphes de la salle de classe DHARMA[]
Hiéroglyphes du phare[]
Dans le phare, une phrase est inscrite. La traduction proposée ci-dessous est incertaine et littérale.
jȝ(.t) ȝḫw ḥr(y).t-tp ḥw.t ʿš ḥmw nfr n p.t jȝbt.t
Adorer la clarté qui est sur le temple et convoquer le beau gouvernail du ciel à l’Est.
Sources[]
- P. Grandet et B. Mathieu, Cours d'égyptien hiéroglyphique, édition Khéops, Paris, 2003
- Sir A.H. Gardiner, List of Hieroglyphic Signs
- R.O. Faulkner, A Concise Dictionary of Middle Egyptian